Pillowgraphies
Revue de presse
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TTT
Un premier fantôme, un deuxième, un troisième… traversent la scène. A chaque apparition, l'effet est saisissant et suscite quelques cris d'enfants mi-surpris, mi-amusés. On assiste à un ballet de fantômes, draps en suspension dans l'air, tantôt balayés par les vents, tantôt rassemblés, composant des figures fluides sur des extraits musicaux, notamment de Daphnis et Chloé, de Maurice Ravel. On y devine des citations chorégraphiques, de Merce Cunningham ou de Maurice Béjart (célèbre ballet sur le Boléro, du même Ravel). Dans l'imaginaire du spectateur, une histoire se dessine au fur et à mesure que le groupe se défait, se recompose, jusqu'à ce que le drap tombe et qu'une autre surprise survienne… Merveilleuse construction/déconstruction pour cette pièce, où le plaisir de l'illusion laisse place à celui de la danse et aux hypnotiques mouvements des corps.
Françoise Sabatier-Morel in Télérama Sortir
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Pillowgraphies
On l'a rêvé, ils l'ont fait : faire danser des fantômes, de ceux qui peuplaient nos jeux enfantins à coups de draps blancs jetés sur la tête. Avec la lumière noire, l'effet fonctionne à bloc, et l'on ne voit plus que ces sept formes flottant dans l'air, affairées à leurs histoires de fantômes. Tout cela aurait pu se réduire à une blague pour Halloween, mais Sarah Crépin et Etienne Cuppens ont plus d'un tour dans leur sac. Le cinéma et la danse font ici bon ménage – à l'image des obsessions des deux artistes de la compagnie La BaZooKa – et embarquent le spectateur dans une surprenante fantaisie où la matérialité du corps finit par prendre sa revanche. De la traversée fantomatique resurgit un véritable travail chorégraphique, une écriture de l'espace et une recherche de corporéité d'une grande finesse, le tout nourri de belles références. C'est joyeux et intelligent, et les multiples lectures combleront petits et grands.
Nathalie Yokel in Ballroom
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Des fantômes dansant en lumière noire, voilà ce que nous propose cette fois la compagnie havraise La BaZooKa, qui nous réjouit à chaque nouveau spectacle. Sept fantômes, sept danseurs et danseuses, sept draps percés de deux trous pour faire les yeux et une bonne dose de jeux d’enfance pour agréger le tout. Car c’est l’enfance qui semble servir de détonateur à « Pillowgraphies », une époque de leur vie que nombre d’adultes regardent d’un œil attendri, même s’il est vrai que nous, nous n’avions pas le droit de découper des yeux dans les draps de Mamie quand on jouait aux fantômes. Les artistes de la BaZooKa, eux, ont bien compris qu’un des meilleurs aspects de l’âge adulte, c’est qu’on n’a plus besoin de demander la permission pour faire des bêtises, alors on les imagine rigoler en empoignant la paire de ciseaux. Ce drap jeté sur les corps des danseurs et des danseuses pour « faire fantômes », et le « Boléro » de Ravel qui résonne pendant le spectacle, ce sont deux faces de l’inconscient collectif, ces petites choses qui vont venir titiller la mémoire de chacun·e d’entre nous. On peut choisir d’y voir une ode à l’enfance ; on peut aussi préférer y voir une vraie histoire de fantômes pas si éloignée de nos histoires d’humains, où on joue, on se fait peur, on se court après, où il y a des chefs et des suiveurs. Et puis le drap tombe, et on ne sait pas bien si les fantômes décident de jouer aux humains, ou si un nouveau corps leur est accordé. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que là où, sous le drap, tout n’était que moelleux et rebonds, sans le drap il y a du Lucinda Childs dans la chorégraphie orchestrée par Sarah Crépin. Adultes et enfants sont réunis par « Pillowgraphies », les rires des grand·e·s faisant écho aux petites voix qui s’émerveillent de voir des fantômes pour de vrai – la preuve que ce sont de vrais fantômes, c’est qu’ils n’ont pas de pieds ! Ce jeu avec le merveilleux, cette magie, évoque chez certain·e·s des scènes du « Fantasia » de Walt Disney. La BaZooKa confie vouloir interroger la capacité du spectateur à y croire. Mission accomplie.
Audrey Santacroce in I/O Gazette
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Si on vous dit « fantôme » vous pensez quoi ? Parmi-vous certains tomberont sur les costumes de Pillowgraphies : Un drap blanc et deux gros trous pour les yeux. Alors on pense sérieusement être à un spectacle pour les enfants qui questionnerait la peur éternelle du noir et la figure iconique du fantôme. Très vite on se dit qu’on est ailleurs, que la façon dont en alternance Yann Cardin, Sarah Crépin, Aurore Di Bianco, Flore Khoury, Claire Laureau-Renault, Sakiko Oishi, Matthieu Patarozzi, Marie Rual, Léa Scher, Taya Skorokhodova et Julien-Henri Vu Van Dung campent leurs indifférenciables fantômes cache quelque chose sous le blanc. De façon astucieuse et classique, à la lumière noire, les pieds sont rendus invisibles. Ils flottent et se déplacent à la vitesse du vent, normal pour des spectres. Moins pour des danseurs. Ces corps errants pour l’éternité se courent après et semblent être saisis d’émotion quand retentit le Boléro de Ravel et donc le mouvement vient ici reprendre exactement celui de Maurice Béjart , immortalisé par Jorge Donn dans Les Uns et les Autres de Claude Lelouch.
Un coup de théâtre (ou plutôt un coup de danse) qu’on ne vous dévoilera pas vous permettra de comprendre les essences de la danse contemporaine : ce qui à l’air facile ne l’est jamais, la technique est sublime quand elle semble légère. On a un plaisir fou à voir les meilleurs lieux dédiés à la danse faire corps commun pour rendre l’écriture chorégraphique la plus sérieuse très accessible. Ici se sont alliés La Scène Nationale de Dieppe, Le Volcan – Scène Nationale du Havre, le prestigieux Ballet de Lorraine – Centre Chorégraphique National (accueil studio 17/18), L’Arc – Scène Nationale Le Creusot et le Théâtre de l’Arsenal Val de Reuil, scène conventionnée art et création pour la danse. Pillowgraphies met du récit dans des corps invisibles et invite chacun à son niveau de lecture : corps entravé, corps habité. L’écriture très fine du spectacle sait faire boucle et ménager son public jeune et moins jeune. Un pur spectacle de danse contemporaine qui vient chercher dans le souffle la façon de se déplacer sans rien brusquer.
Amélie Blaustein Niddam in TouteLaCulture.com
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Le vent souffle sur la scène du Théâtre Paris Villette, apparait un premier fantôme, puis deux, trois, … par la droite, par la gauche…. Démarre alors un ballet hypnotique qui surprend et enchante petits et grands ! Car oui, ces fantômes (sept danseurs et danseuses), équipés d’un drap blanc troué de gros yeux noirs, semblent littéralement flotter dans les airs, un jeu de lumière noir rendant le bas du corps invisible ! Se déplaçant à toute vitesse, sans aucun bruit, ils nous entrainent en quelques minutes dans leur monde et leurs jeux. Un monde pas très loin du nôtre où ils s’amusent, se font peur, se courent après, se disputent car il semblerait que même chez les fantômes il y a des leaders. Il suffit cependant de quelques notes du Boléro de Ravel pour ressouder ce groupe et les entrainer dans une chorégraphie déchainée, reprise directement de Maurice Béjart. Ne ratez pas ce spectacle réjouissant et plein d’humour. Une belle initiation aussi pour les plus jeune à la danse contemporaine, car nos fantômes poursuivent leur ballet même sans leurs tenues de nuit !
in LaMuse
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Epopée galopante
La compagnie de danse contemporaine La BaZooKa (Sarah Crépin et Étienne Cuppens) présente un ballet phosphorescent empli de légèreté et de coups de théâtre, une plongée pour traverser l’invisible. La musique permet aux fantômes de retrouver vie, grâce aux souvenirs de leurs actes héroïques et passionnés.
Dans cet univers qui convoque l’illusion, sans occulter les secrets de fabrication, le public assiste à un ballet joyeux et rempli d’humour, dont le ton décalé enchante petits et grands. Quel doux parfum de liberté !
In Artiztik Rezo.com
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Un Ghost Show à la Villette
Imaginez une scène immergée dans la lumière noire. C’est la nuit et chut …. les fantômes surviennent. Dans « Pillowgraphies », ils vont se livrer devant nos yeux à une drôle de fête légère et fluide. Dans leurs draps blancs on dirait qu’ils flottent, complotent et explosent joyeusement sur les musiques de Maurice Ravel. De quoi fasciner et réjouir les spectateurs de 6 à 66 ans.
in ELLE Magazine
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Réjouissant et poétique, le spectacle Pillowgraphies présenté par La BaZooka, met en scène d’authentiques fantômes phosphorescents habillés de draps qui tournent et évoluent en musique. Revenus parmi nous grâce aux souvenirs diffus de leur passé, ceux-là livrent un ballet empli de nostalgie qui ne plaira bien sûr pas qu’aux enfants.
in A Nous Paris
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Pillowgraphies nous ensorcelle
Les fantômes sont de sortie en cette période d’Halloween. Et sur la scène du théâtre Paris-Villette, ils dansent ! Pillowgraphies met en scène ces créatures mystérieuses, dans un joyeux ballet fait de courses folles et de files indiennes, drôle et poétique à la fois.
in Le Parisien
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Voir l’invisible et tout particulièrement une flopée de gentils ectoplasmes grâce au principe de la lumière noire, telle est la proposition artistique faite par la compagnie La Bazooka. Dans Pillowgraphies, sept danseurs vêtus d’un drap blanc entraînent petits et grands dans un monde peuplé de petits fantômes évoluant à quelques centimètres du sol. Flottant dans les airs, pendant 45 minutes, ils se livrent avec légèreté et humour à toute une série de courses-poursuites, d’apparitions, de disparitions, de complots sur une bande originale où se croisent aussi bien le Boléro de Ravel que des extraits sonores du long métrage d’Akira Kurozawa « Les sept samouraïs ».
in C News
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La BaZooKa, portée par Sarah Crépin et Etienne Cuppens, présente un spectacle poétique et graphique, mystérieux et ludique, mené par une armée de fantômes tout ce qu’il y a de plus traditionnels, drap blanc pour uniforme, et phosphorescents car évoluant dans l’obscurité….
Marie Plantin in Pariscope
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