pillowgraphies
Danses pour fantômes et lumière noire
© nora houguenade
© nora houguenade
© nora houguenade
Une pure illusion.
Une plongée en lumière noire pour traverser l’invisible et observer... les fantômes.
De courses folles en files indiennes, de complots en explosion soudaine, cette joyeuse communauté se livre à un ballet hypnotique et jubilatoire où la liberté est reine.
Mais attention ! L’insouciance est le terrain idéal des retournements de situation...
Pillowgraphies répond à un désir de légèreté. Une tentative d’échapper à la gravité, d’aller vers une danse où le corps se dissout au profit d’une figure aussi légère que moelleuse : le fantôme. Le désir de plonger dans un univers nocturne et joyeux où il suffit de flotter pour tenir debout, glisser pour se déplacer et où marcher devient absurde. Le désir de respirer un parfum de liberté. Jouer à nouveau. Etre un fantôme et reprendre vie. Evidemment…
Conception
La BaZooKa (Sarah Crépin/ Etienne Cuppens)
Avec (suivant les représentations)
Nicolas Chaigneau, Sarah Crépin, Aurore Di Bianco, Flore Khoury, Claire Laureau-Renault, Sakiko Oishi, Matthieu Patarozzi, Marie Rual, Léa Scher, Taya Skorokhodova & Julien-Henri Vu Van Dung
Chorégraphie
Sarah Crépin, en collaboration avec les danseurs
Mise en scène
Etienne Cuppens
Création lumières
Max Sautai et Christophe Olivier
Réalisation costumes
Salina Dumay et Elsa Gérant
Musiques
Maurice Ravel, Bernard Herrmann et Jacques Offenbach
Diffusion / Administration
Mathilde Mahier / Margaux Roland / Anne Massot
Production
La BaZooKa
Coproductions
Dieppe Scène Nationale, Le Volcan - Scène Nationale du Havre, Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine (accueil studio) , L’Arc - Scène Nationale Le Creusot, Théâtre de l’Arsenal - Val-de-Reuil »
Accueils en résidence
Dieppe Scène Nationale, Le Volcan - Scène Nationale du Havre, Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine, Théâtre de l’Arsenal scène conventionnée « Art en territoire pour la danse » - Val-de-Reuil », Le Siroco - St Romain de Colbosc
Soutiens
ADAMI / La BaZooKa a reçu une aide au projet du département de Seine-Maritime pour Pillowgraphies en 2016.
REMERCIEMENTS
Emilie Podevin / Diane Ribouillard / Louise Lorieux / Marine Costard
Deux versions du spectacle sont proposées
Une version «classique» avec 7 interprètes professionnels et une 2ème version avec l’ajout d’un «chœur» de fantômes amateurs (7 à 15 suivant les lieux).
Durée : 50 min / Tout public dès 6 ans
ProchainES REPRESENTATIONS
ORLEANS (45) - Théâtre d'Orléans- Scène Nationale - 14 (14h30 & 19h30) et 15 (14h30) janvier 2025
SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY (76) - Théâtre Le Rive Gauche - 17 janvier 2025 (14h & 19h30)
Diffusion précédente (147 représenTATIONS)
DIEPPE (76) - DSN - Scène Nationale de Dieppe - 8 et 9 novembre 2017
VAL DE REUIL (27) - Théâtre de l'Arsenal - 21 et 22 novembre 2017
LE HAVRE (76) - Le Volcan - Scène Nationale du Havre - AdHoc Festival - 20 Décembre 2017
LE CREUSOT (71) - L'ARC - Scène Nationale du Creusot - 24 et 25 avril 2018
BITOLA (Macédoine du Nord) - Festival Bitolino - 2 octobre 2018
PARIS - Théâtre Paris Villette - 19 octobre au 4 novembre 2018
GRAND-QUEVILLY (76) - Théâtre Charles Dullin - 21 et 22 novembre 2018
ROUBAIX (59) - Le Colisée - Festival Les Petits Pas (organisé par Le Gymnase - CDCN) - 11 décembre 2018
GONFREVILLE-L’ORCHER (76) - Espace Culturel de la Pointe de Caux - 1er et 2 février 2019
SAINT-LÔ (50) - Version avec chœur chorégraphique amateur - Théâtre Roger Ferdinand - 26 février 2019
FALAISE (14) - Forum - Festival Danse De Tous Les Sens - 8 et 9 mai 2019
LE VESINET (78) - Théâtre du Vésinet - 11 octobre 2019
BLOIS (41) - La Halle aux Grains - Scène nationale de Blois - 17 octobre 2019
AGEN (47) - Théâtre Ducourneau - 20 octobre 2019
ANGERS (49) - Le Quai CDN - 28, Vendredi 29 novembre et Samedi 30 novembre 2019
SAINTES (17) - Gallia Théâtre - 3, 4 et 5 décembre 2019
ENGHIEN-LES-BAINS (95) - Centre des Arts - scène conventionnée écritures numériques - 7 décembre 2019
QUIMPER (29) - Théâtre de Cornouaille Scène nationale – Festival « Théâtre à Tout Age » (programmation Très Tôt Théâtre – scène conventionnée « Jeunes Publics ») - 12 et 13 décembre 2019
POITIERS (86) - Centre d’animation de Beaulieu - 18 et 19 décembre 2019
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (51) - La Comète Scène nationale - 7 et 8 janvier 2020
MONT-SAINT-AIGNAN (76) - Centre culturel Marc Sangnier (programmation CDN de Normandie-Rouen) - 14 et 15 janvier 2020
PLAN-LES-OUATES (Suisse) - Espace Vélodrome - Festival Antigel - 12 février 2020
BRON (69) - dans sa version avec « chœur chorégraphique amateur » additionnel - Espace Albert Camus - 18 février 2020 et 19 février 2020
COURNON D'AUVERGNE (63) - La Coloc de la culture – Le Caméléon Pont-du-Château - 21 février 2020
REDON (35) - Le Canal - 10 mars 2020
RENNES (35) - Le Triangle - Cité de la danse - 12 mars 2020
PONTAULT-COMBAULT (77) - Les Passerelles - scène conventionnée - Octobre 2020
CORBEIL-ESSONNES (91) - Théâtre de Corbeil-Essonnes - 22 octobre 2021
VERNOUILLET (28) - L’Atelier à spectacles - Scène conventionnée - 30 octobre 2021
NIORT (79) - Le Moulin du Roc - Scène nationale - 16 et 17 novembre 2021
MEAUX (77) - Théâtre Luxembourg - 24 et jeudi 25 novembre 2021
CHEMILLE-EN-ANJOU (49) - Théâtre Foirail - Scènes de Pays - 17, 18, 19 janvier 2022
LA-CHAPELLE-SUR-ERDRE (44) - Espace Culturel Capellia - 21 janvier 2022
HAUTE-GOULAINE (44) - Le Quatrain - 24 et 25 janvier 2022
LAMBALLE (22) - Quai des Rêves - 28 janvier 2022
MIRAMAS (13) - Théâtre La Colonne - Scènes et Cinés - Scène conventionnée – Les Élancées - 1er, 2 février 2022
PONTIVY (56) Palais des Congrès - Partenariat Danse à tous les étages - Mardi 15 mars 2022
BOURGES (18) - Maison de la Culture - Scène Nationale - Mardi 5, Mercredi 6, Jeudi 7 avril 2022
NOISY-LE-SEC (93) - Théâtre des Bergeries - Mardi 12, Mercredi 14 avril 2022
FORBACH (57) Le Carreau – Scène nationale – Festival Loostik - Mardi 8 nov. 2022
BRUZ (35) Le Grand Logis - Vendredi 18 nov. 2022
BEAUVAIS (60) Théâtre du Beauvaisis - Scène nationale – Jeudi 24, vendredi 25 et samedi 26 novembre 2022
LAVAL (53) Le Théâtre – Centre national de la marionnette – Dimanche 11 et lundi 12 décembre 2022
IVRY (94) Théâtre Antoine Vitez - Dimanche 18 décembre 2022
SAINT VALERY EN CAUX (76) Le Rayon Vert – scène conventionnée – Mardi 17 jan. 2023
LIEUSAINT (77) Théâtre Sénart – Scène nationale – du 9 au 13 mai 2023
PORT-JÉRÔME-SUR-SEINE (76) - Les 3 Colombiers - Vendredi 13 octobre 2023
VILLERUPT (54) - L'Arche - Dimanche 22 octobre 2023
SABLÉ-SUR-SARTHE (72) - L'Entracte, Scène conventionnée - Mardi 31 octobre 2023
AVIGNON - OFF 2024 - La Scierie - du 3 au 21 Juillet 2024
Revue de presse
T T T
« Un premier fantôme, un deuxième, un troisième… traversent la scène. A chaque apparition, l'effet est saisissant et suscite quelques cris d'enfants mi-surpris, mi-amusés. On assiste à un ballet de fantômes, draps en suspension dans l'air, tantôt balayés par les vents, tantôt rassemblés, composant des figures fluides sur des extraits musicaux, notamment de Daphnis et Chloé, de Maurice Ravel. On y devine des citations chorégraphiques, de Merce Cunningham ou de Maurice Béjart (célèbre ballet sur le Boléro, du même Ravel). Dans l'imaginaire du spectateur, une histoire se dessine au fur et à mesure que le groupe se défait, se recompose, jusqu'à ce que le drap tombe et qu'une autre surprise survienne… Merveilleuse construction/déconstruction pour cette pièce, où le plaisir de l'illusion laisse place à celui de la danse et aux hypnotiques mouvements des corps. »
Françoise Sabatier-Morel - Télérama Sortir
« Pillowgraphies », formidable spectacle de La BaZooKa
Croyez-vous aux fantômes ? Avec ce formidable spectacle de La BaZooKa vous n’en douterez plus.
Sept fantômes rôdent sur le plateau, aussi légers que l’air, aussi libres dans leurs mouvements que des personnages de dessins animés qui s’envolent ou s’aplatissent sans aucune contrainte corporelle. Avec leurs draps blancs jetés sur la tête et leurs deux trous pour les yeux, ils nous font entrer dans un monde merveilleux qui nous rappelle nos jeux enfantins. Flottant dans l’éther et occupés à leurs histoires de revenants, ils nous fascinent par leur technique absolument virtuose. Élasticité et tonicité, gaieté et impulsivité sont les matières premières de cette fantasmagorie chorégraphique, signée Sarah Crépin et Etienne Cuppens.
Univers nocturne - Ce ballet blanc d’un nouveau genre s’amuse des spectres de la danse classique tout en convoquant les esprits de chorégraphes ou compositeurs et leurs réalisations majeures. Ainsi s’invitent dans la danse Le Boléro de Maurice Béjart, des inventions gestuelles signées Merce Cunningham, des extraits de la musique de Daphnis et Chloé de Ravel. Pillowgraphies s’inspire aussi des cultures populaires comme le madison, ou la bande-son des Sept Samouraïs d’Akira Kurozawa. Dans cette épopée galopante et poétique, l’illusion règne en maître, les corps invisibles provoquent l’imaginaire des petits et des grands, pour les embarquer dans une fantaisie.
Agnès Izrine - La Terrasse - 5 juin 2024
"Pillowgraphies" de La BaZooKa, spectacle enchanteur.
" Une bande de fantômes défilent et font les pitres : un spectacle magique pour les enfants, un retour aux images d’enfance pour les plus grands, permis par une grande agilité des interprètes danseurs. Ils traversent, un par un puis par groupe, le plateau. Tantôt charmeurs, joueurs, menaçants ou apeurés, ils composent un ballet qui prend place sous nos yeux, happés par la lumière bleue qui met en évidence les êtres devant nous : les fantômes de la Cie La Bazooka. Mais n’ayez crainte, et rassurez vos enfants : ici, même les fantômes semblent avoir peur de leurs congénères. Immergé dans un univers musical semblable à un film Disney, le public ne quitte pas des yeux ces spectres immaculés, dont on se demande dans un premier temps s’ils ne voleraient pas vraiment. Et l’on se met à croire aux esprits C’est bien la première fois que je voyais de véritables et aussi beaux fantômes, fidèles à ce qu’on imagine dès tout petit : un drap blanc et lourd, muni de deux larges orbites noires, une manière de se mouvoir fluide et distinguée, une légère dose d’humour. Sur le Boléro chorégraphié de Béjart dont ils puisent parfois la gestuelle – en lui ôtant une bonne dose de gravité, le groupe dévoile peu à peu ses supercheries et laisse voir l’envers du costume. Interrompant le programme, l’un des leurs se met à chanter, tandis qu’un autre s’écrase au sol : finalement, les fantômes sont un peu comme nous mortels, à chacun sa personnalité et ses réactions. Les enfants dans la salle semblaient captivés. Et nous aussi : quel plaisir de s’imaginer y croire.
Louise Chevillard - La Terrasse - Publié le 5 juillet 2024
" Des fantômes dansant en lumière noire, voilà ce que nous propose cette fois la compagnie havraise La BaZooKa, qui nous réjouit à chaque nouveau spectacle. Sept fantômes, sept danseurs et danseuses, sept draps percés de deux trous pour faire les yeux et une bonne dose de jeux d’enfance pour agréger le tout. Car c’est l’enfance qui semble servir de détonateur à « Pillowgraphies », une époque de leur vie que nombre d’adultes regardent d’un œil attendri, même s’il est vrai que nous, nous n’avions pas le droit de découper des yeux dans les draps de Mamie quand on jouait aux fantômes. Les artistes de la BaZooKa, eux, ont bien compris qu’un des meilleurs aspects de l’âge adulte, c’est qu’on n’a plus besoin de demander la permission pour faire des bêtises, alors on les imagine rigoler en empoignant la paire de ciseaux. Ce drap jeté sur les corps des danseurs et des danseuses pour « faire fantômes », et le « Boléro » de Ravel qui résonne pendant le spectacle, ce sont deux faces de l’inconscient collectif, ces petites choses qui vont venir titiller la mémoire de chacun·e d’entre nous. On peut choisir d’y voir une ode à l’enfance ; on peut aussi préférer y voir une vraie histoire de fantômes, pas si éloignée de nos histoires d’humains, où on joue, on se fait peur, on se court après, où il y a des chefs et des suiveurs. Et puis le drap tombe, et on ne sait pas bien si les fantômes décident de jouer aux humains, ou si un nouveau corps leur est accordé. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que là où, sous le drap, tout n’était que moelleux et rebonds, sans le drap il y a du Lucinda Childs dans la chorégraphie orchestrée par Sarah Crépin. Adultes et enfants sont réunis par « Pillowgraphies », les rires des grand·e·s faisant écho aux petites voix qui s’émerveillent de voir des fantômes pour de vrai – la preuve que ce sont de vrais fantômes, c’est qu’ils n’ont pas de pieds ! Ce jeu avec le merveilleux, cette magie, évoque chez certain·e·s des scènes du « Fantasia » de Walt Disney. La BaZooKa confie vouloir interroger la capacité du spectateur à y croire. Mission accomplie. »
Audrey Santacroce - I/O Gazette
« Si on vous dit « fantôme » vous pensez quoi ? Parmi-vous certains tomberont sur les costumes de Pillowgraphies : Un drap blanc et deux gros trous pour les yeux. Alors on pense sérieusement être à un spectacle pour les enfants qui questionnerait la peur éternelle du noir et la figure iconique du fantôme. Très vite on se dit qu’on est ailleurs (...). Un coup de théâtre (ou plutôt un coup de danse) qu’on ne vous dévoilera pas vous permettra de comprendre les essences de la danse contemporaine : ce qui à l’air facile ne l’est jamais, la technique est sublime quand elle semble légère. On a un plaisir fou à voir les meilleurs lieux dédiés à la danse faire corps commun pour rendre l’écriture chorégraphique la plus sérieuse très accessible. (...) Pillowgraphies met du récit dans des corps invisibles et invite chacun à son niveau de lecture : corps entravé, corps habité. L’écriture très fine du spectacle sait faire boucle et ménager son public jeune et moins jeune.
Un pur spectacle de danse contemporaine qui vient chercher dans le souffle la façon de se déplacer sans rien brusquer.»
Amélie Blaustein-Niddam - TouteLaCulture.com
« On l’a rêvé, ils l’ont fait : faire danser des fantômes, de ceux qui peuplaient nos jeux enfantins à coups de draps blancs jetés sur la tête. Avec la lumière noire, l’effet fonctionne à bloc, et l’on ne voit plus que ces sept formes flottant dans l’air, affairées à leurs histoires de fantômes. Tout cela aurait pu se réduire à une blague pour Halloween, mais Sarah Crépin et Etienne Cuppens ont plus d’un tour dans leur sac. Le cinéma et la danse font ici bon ménage – à l’image des obsessions des deux artistes de la compagnie La BaZooKa – et embarquent le spectateur dans une surprenante fantaisie où la matérialité du corps finit par prendre sa revanche. De la traversée fantomatique resurgit un véritable travail chorégraphique, une écriture de l’espace et une recherche de corporéité d’une grande finesse, le tout nourri de belles références. C’est joyeux et intelligent,et les multiples lectures combleront petits et grands. »
Nathalie Yokel - Ballroom